nous allons maintenant analysé des publicités liées à la sécurité routière :
Dramatique :
Cette publicité est dramatique car elle met le
spectateur dans un état d’attente et d’appréhension en montrant une voiture présentée à l’arrêt
qui vient selon les apparences d’avoir un accident. On éprouve d’abord un
soulagement lorsqu’on se rend compte que les personnages à l’intérieur de la
voiture vont bien mais ce sentiment se modifie rapidement lorsqu’on réalise
qu’une autre voiture les écrase car elle roulait « un peu trop vite ».
Cette publicité montre que lorsque on roule trop
vite et sans respecter les limitations de vitesse, on est un danger non seulement
pour soi-même (risque d’accident) mais également pour les autres, et ce même si
l’on roule juste « un peu trop vite ».
Cette publicité emploie un contraste entre « un
peu trop » et « beaucoup trop ». Elle sert aussi de
stimulus réaliste, car un accident peut arriver à n’importe qui, et émotionnel
car le fait de voir un accident est toujours dérangeant, encore plus lorsque il
concerne une famille. Le stimulus émotionnel est renforcé par le shockvertising
(stratégie de communication qui, par le biais du choc, vise à augmenter
l'attention du destinataire et la mémorisation du message dans le but d'obtenir
de lui une réaction) grâce au second accident.
Comique :
Cette publicité voulue par l’état dans le cadre de
la sécurité routière et réalisée par l’agence Lowe Strateus (agence qui a
notamment travaillé avec Nespresso et George Clooney) met en scène Karl
Lagerfeld, célèbre styliste portant un gilet de sécurité jaune, ce qui est
étonnant car ce n’est pas un vêtement qui est porté par un styliste
habituellement. Ici, le message s’adresse principalement aux personnes prenant
soin de leur apparence par le fait qu‘un styliste porte ce vêtement. Cela montre bien que cette sécurité concerne
tout le monde. Le message que cette publicité véhicule est rendu encore plus
fort par le fait qu’il soit affirmé par une célébrité et non pas par une
personne inconnue. Ce qui rend le message comique est le
fait que cette affirmation soit prononcée par un styliste et que la publicité
porte sur le port d’un vêtement. Cette publicité emploie le stimulus du contraste
entre Karl Lagerfeld et le gilet jaune comme stimulus principal.
Polémique :
Cette publicité appartient à un registre polémique
car son objectif est de choquer par les mots ou comme ici par les images. On y
voit un pare-brise avec un impact sanguinolent qui sous-entend qu’un accident
vient de se produire. Cela est confirmé par le message « Vous rouliez
juste un peu trop vite, vous l’avez juste un peu tué ». La première partie
du message ressemblerait à une excuse que l’on formulerait après avoir causé un
accident et la seconde indique la conséquence de l’accident avec la reprise du
« un peu » de la première phrase pour donner un effet ironique à la
phrase.
Cette pub est ainsi marquante par sa violence et la
façon dont le propos est traité. Cela contribue à la rendre plus efficace
qu’une publicité « classique ». Elle utilise le stimulus de la
stimulation personnelle en interpellant le spectateur avec « vous »,
le stimulus visuel et avec le pare-brise fissuré et ensanglanté ainsi que le
stimulus émotionnel car le fait de voir un accident, même s’il s’agit d’une
simple image, est toujours une émotion forte.
Pathétique :
Cette campagne mise en place par la ville de Paris en 2008, a
pour objectif de limiter le nombre de piétons tués dans la capitale. Pour cela,
le slogan parle d’abord d’aspects positifs connus de la ville,
telles que ses places ou ses monuments, avant de parler d’un aspect méconnu et
négatif, le nombre de piétons tués par an dans la ville.
L’agencement de la phrase semble montrer que cette publicité accorde autant voir plus d’importance au nombre de piétons tués qu’aux monuments ou aux places de la ville, ce qui amplifie le message. Cela est confirmé pas l’image qui montre la place de l'Arc de Triomphe en arrière-plan, tandis que le piéton mort est lui au premier plan, ce qui montre bien que le piéton semble le plus important.
Cela met en évicence l’aspect pathétique de cette publicité, puisque elle cherche à émouvoir le spectateur avec un élément triste au premier plan.
L’agencement de la phrase semble montrer que cette publicité accorde autant voir plus d’importance au nombre de piétons tués qu’aux monuments ou aux places de la ville, ce qui amplifie le message. Cela est confirmé pas l’image qui montre la place de l'Arc de Triomphe en arrière-plan, tandis que le piéton mort est lui au premier plan, ce qui montre bien que le piéton semble le plus important.
Cela met en évicence l’aspect pathétique de cette publicité, puisque elle cherche à émouvoir le spectateur avec un élément triste au premier plan.
Ainsi, cette publicité emploie un stimulus visuel, mais interpelle également le spectateur en tant que personne puisqu’on ne voit
pas son visage et qu’il pourrait donc être n’importe qui.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire