Dans le
cadre de notre TPE, nous avons obtenu un entretien téléphonique avec un
graphiste de l‘agence publicitaire Australie (http://www.australie.com/), qui a signé il y a peu de temps une publicité de
prévention contre l’inceste, afin de pouvoir obtenir l’avis d’un professionnel
sur son métier et sur les publicités préventives.
Nous avons
obtenu un entretien avec Bertrand, graphiste dans l’agence qui a accepté de
répondre à nos questions.
1)
Avez vous déjà réalisé des publicités
préventives ?
J’ai déjà
réalisé une publicité pour l’assurance maladie par le passé.
2)
Quelles différences existe-t-il entre
une publicité préventive et une publicité classique ?
Une publicité
préventive ne cherche pas à faire vendre un produit mais bien à prévenir contre
quelque chose. C’est pourquoi nous ne pensons pas nos publicités de la même
façon s’il s’agit d’une publicité préventive ou d’une publicité
« classique ». Dans une publicité préventive, on cherchera à marquer
le spectateur, c’est pour cela que nous faisons généralement du shockvertising
lorsque l’on réalise des publicités préventives.
3)
La publicité préventive que vous avez réalisée a t elle fonctionné ?
Nous n’avons
jamais de chiffres précis en ce qui concerne l’impact des publicités que nous
réalisons mais apparemment, cette publicité a eu l’impact escompté.
4)
D’après vous, faut-il mieux se tourner vers
le shockvertising ou l’humour si l’ou souhaite réaliser une publicité
préventive ?
Pour moi, si
l’on veut que la publicité soit la plus efficace possible, il faut que celle-ci
marque les gens et donc qu’elle les choque pour qu’elle ait un impact durable
sur eux. C’est pourquoi je pense que le shockvertising est la la meilleure
solution si l’on désire faire une publicité préventive, même si réaliser des
publicités préventives basées sur l’humour est tout a fait viable.
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